Sujet :

le mobbing

arcane
   Posté le 19-02-2007 à 18:36:39   



bonjour,

je tiens à parlé ces sujets, car il est malheureusement de plus en plus courant d'en subir ces conséquences vu la situation économique et le chômage.

il peut touché des hommes et de femmes, indifféremment, même si la femme peut en payé un lourd tribu par harcellement sexuelle par exemple ou remarque déplacé.

n'importe quel couche social peut-être touché, dès qu'il y a un supérieur, j'ai déjà eu le récit de deux femmes qui ont vécu cela, après, il est très difficile de retrouvé une emploi, car souvent une entreprise est mieux protégé que l'employé en question.
Même les fonctionnaire ne sont pas épargné par ce grave problème.

Voici les ce que un mobbeur peut faire :

donnez du travail à la dernière minute (le fais souvent)
donnez à refaire le travail x fois
faire des remarques humiliante
remarques sexuelles
isolé volontairement la victimes des autre membre de l'entreprise
mettre dans un petit bureau
demandé un travail en-dessous des qualifications de la personne
obliger à faire des heures supplémentaire
si vous demandez des vacances dire la dernière minute que quelqu'un est malade et que vous ne pouvez pas le prendre.

je pense pas que la liste soit forcément complète, mais je pense que cela donne une petit idée de quoi ça peut ressembler.

Que peux faire quelqu'un qui subit cela?..écrire chaque jours ce qui lui arrives la date et l'heure, se rendre rapidement à un syndicat pour faire défendre ces droits.

les effets du mobbing sur la victime sont diverses:

insomnie,
trouble psychosomatique diverses
une perte de la confiance en soi
risque de s'isoler
épuisement

cela n'est qu'un aperçu..il y a sûrement d'autre conséquence.

en plus c'est un problème mondial voici un exemple avec ce lien suivant
http://archives.arte-tv.com/societe/mobbing2/ftext/pbmondial.htm

Citation :


LE MOBBING: UN PROBLEME MONDIAL
LA VIOLENCE SUR LE LIEU DE TRAVAIL - UN PROBLEME MONDIAL


La France, l'Argentine, le Canada et l'Angleterre sont les pays où la fréquence des agressions et des cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail est la plus élevée. C'est ce que dévoile un nouveau rapport du Bureau international du Travail (BIT), qui représente l'étude la plus approfondie jamais réalisée au niveau mondial sur la violence sur le lieu de travail.

Autant les travailleurs que les employeurs reconnaissent de plus en plus souvent que la "violence psychologique" constitue une forme grave de violence. La violence psychologique comprend tout comportement abusif et tyrannique vis-à-vis d'un subalterne ou d'un pair ou encore tout harcèlement psychologique exercé par un groupe à l'encontre d'un individu.

Le BIT souligne la difficulté de comparer les taux de violence entre les différents pays. Les statistiques officielles relatives aux homicides et aux agressions physiques et sexuelles perpétrés sur le lieu de travail, ainsi qu'aux cas de harcèlement sexuel et de violence psychologique, sont souvent inadéquates ou carrément inexistantes. Les auteurs du rapport du BIT ont néanmoins utilisé les données d'une vaste étude réalisée en 1996 et intitulée International Crime (Victim) Survey portant sur la façon dont les travailleurs de 32 pays percevaient ce qu'ils enduraient sur leur lieu de travail.
D'après ces données, les employés français étaient ceux qui le plus fréquemment estimaient avoir été victimes de violences sur leur lieu de travail: 11,2 pour cent des hommes et 8,9 pour cent des femmes déclaraient avoir été agressés au cours de l'année antérieure. De plus, 19,8 pour cent des femmes se plaignaient d'avoir été harcelées sexuellement pendant la même période.

Par ailleurs, une étude menée en 1996 par l'Union Européenne et basée sur 15.800 interviews réalisées dans les 15 Etats membres révélait les faits suivants: a) quatre pour cent des travailleurs, soit 6 millions de personnes, avaient été soumis à des violences physiques au cours de l'année antérieure; b) deux pour cent, soit 3 millions de travailleurs, avaient été victimes de harcèlement sexuel; et c) huit pour cent, soit 12 millions de travailleurs, avaient subi des actes d'intimidation et des brimades.

La violence psychologique

Les études réalisées ces dernières années ont permis d'apporter de nouvelles preuves de l'impact et du préjudice causés par la violence non physique, à laquelle on se réfère souvent sous le terme de violence psychologique et qui englobe les comportements suivants:

Le comportement abusif ou tyrannique vis-à-vis d'un subalterne ou d'un pair - C'est l'une des formes de violence sur le lieu de travail de plus en plus fréquemment dénoncée. La personne qui se comporte de cette façon blessante cherche à amoindrir un ou plusieurs employés en utilisant des moyens vindicatifs, cruels, malicieux ou humiliants

Selon une étude réalisée au Royaume-Uni, 53 pour cent des employés avaient été victimes d'un tel comportement sur leur lieu de travail, tandis que 78 pour cent avaient déclaré en avoir été témoins. Les comportements abusifs et tyranniques peuvent avoir des conséquences graves sur les personnes qui les subissent.
Par exemple, une étude finlandaise visant à évaluer les effets de ces types de comportement sur les employés municipaux révélait les faits suivants:
a) 40 pour cent des travailleurs tyrannisés ressentaient un degré "important" ou "très important" de stress;
b) 49 pour cent se sentaient anormalement fatigués pendant leur travail; et
c) 30 pour cent étaient "souvent" ou "constamment" nerveux.

Le harcèlement psychologique exercé par le groupe à l'encontre d'un individu

C'est un problème de plus en plus courant en Australie, en Autriche, au Danemark, en Allemagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il se produit lorsque plusieurs personnes s'allient pour persécuter un employé ciblé en le soumettant à un harcèlement psychologique qui peut prendre les formes suivantes: faire constamment des remarques négatives sur cette personne ou la critiquer sans arrêt, l'isoler en la laissant sans contact social et médire ou diffuser de fausses informations sur elle. En Suède, on estime que le harcèlement psychologique est à l'origine de 10 à 15 pour cent des suicides.

"Le concept de la violence au travail est en train d'évoluer en ce sens que l'on accorde désormais autant d'importance aux comportements psychologiques qu'aux comportements physiques et que l'on reconnaît pleinement la portée des actes de violence secondaires," explique Vittorio Di Martino, coauteur du rapport du BIT.


Les causes de la violence sur le lieu de travail

Selon le rapport, la violence sur le lieu de travail provient d'un ensemble de causes qui inclut l'individu, le milieu et les conditions de travail, les rapports entre employés, les rapports entre ces derniers et les clients et, enfin, les rapports entre la direction et les employés.
"Nous rejetons l'idée selon laquelle l'individu est le seul responsable de la violence sur le lieu de travail," signale M. Di Martino. "Si nous partons de ce principe, nous ne réussirons jamais à enrayer la violence ni à la gérer quand elle se manifeste."


Le coût de la violence sur le lieu de travail

La violence provoque une rupture immédiate et souvent durable dans les relations interpersonnelles, dans l'organisation du travail et dans le milieu de travail pris dans son ensemble, précise le rapport. Les employeurs assument le coût direct du travail perdu et des améliorations sur le plan de la sécurité, mais la violence génère aussi des coûts indirects, tels que la baisse de l'efficacité, de la productivité et de la qualité des produits, la détérioration de l'image de marque de l'entreprise et la diminution de la clientèle.

Les exemples suivants illustrent bien le coût de la violence:
Aux Etats-Unis, le coût total pour les employeurs des actes de violence commis sur le lieu de travail s'est élevé à plus de 4 milliards de dollars en 1992, selon une étude du National Safe Workplace Institute. Au Canada, selon le British Columbia Workers' Compensation Board, les demandes d'indemnisation salariale du personnel hospitalier entraînées par des actes de violence et de brutalité ont augmenté de 88 pour cent depuis 1985. En Allemagne, le coût direct de la violence psychologique dans une entreprise de 1 000 employés a été estimé à 112.000 dollars (200.000 marks) par an, auxquels viennent s'ajouter 56.000 dollars en coût indirects.



http://membres.lycos.fr/harcelement/liens.html
Sandy
   Posté le 17-03-2007 à 18:56:02   

J'ai malheureusement connu ce genre de situation et je n'ai eu la chance de m'en sortir que grâce à mon compagnon et mes amis qui m'ont aidés à tenir bon dans ces moments difficiles.

Un petit conseil s'il vous arrive la même chose : parlez-en au Médecin conseil de la Médecine du travail...
Ces médecins ne sont pas là que pour vous faire passer une visite annuelle ! ils sont aussi là pour vous aider, vous écouter et le cas échéant trouver des solutions avec vous.